Chapter I – L'enfance synonyme d'innocence
Je suis née un certain 11 juin. Comment je le sais ? Sûrement parce que mes parents me disaient une fois par an, le même jour et le même mois
« Joyeux Anniversaire. ». D'après ce qu'on m'a fit, le jour de ma naissance fut le plus beau jour de la vie de mes parents. Eux qui avaient du mal à avoir un bébé, enfin ils en avaient eut un. Mais ce n'était pas tout ce qu'on m'a raconté. On m'a aussi raconté que j'étais née un soir de déluge et, alors que l'orage se faisait entendre, mes hurlements sortir de la salle d'accouchement. Aujourd'hui, mes parents prennent ça comme une alerte qu'ils auraient du entendre. Une alerte qu'ils n'ont absolument pas compris. S'ils avaient imaginé un seul instant qui allait être leur fille, ils ne m'auraient peut être pas gardé. Après tout, le seul enfant qu'ils avaient réussis à avoir sortais de la normalité qu'ils avaient imaginé. Enfin, c'est une autre partie de l'histoire.
J'étais une enfant aimée de ses parents. J'étais celle qui leur donnait le sourire tous les matins quand ils se penchaient au dessus de mon berceau pour me dire bonjour. J'étais celle qui retenait toute leur attention, pour qui ils riaient chaque jours devant les bêtises de la gamine qui j'étais. J'étais la petite fille qui ne manquait de rien, même dans les périodes difficiles. Mes parents ont toujours tout fait pour me faire plaisir, même quand on n'avait pas assez de revenus. Ils essayaient toujours de faire aux mieux pour leur petit trésor, comme ils le disaient si bien. J'étais aussi l'enfant qui faisait leur fierté, ramenant toujours de bonnes notes. C'étaient, même, les meilleures de la classe.
Puis un jour, alors que je m'amusais avec la paille qui était plongée dans mon verre d'eau, je cru halluciner quand j'enlevais celle-ci du verre et que l'eau avait suivit le mouvement. Je regardais cette eau suspendue dans le vide. Je lâchais la paille, l'eau retomba automatiquement. Je levais la tête et regardais mes parents. Ces derniers refusaient de croire à ce qui venaient de se passer.
Chapter 2 – Les X-Men
« Alex, nous te présentons le professeur Xavier. »Ce jour-là, je venais juste de rentrer de l'école. Quand j'arrivais dans le salon, je fus surprise de voir un homme chauve en fauteuil roulant, qui m'attendait pour me parler. La discutions fut assez longue. En fait, je m'en désintéressait complètement. Je ne comprenais pas et je ne voulais pas comprendre ce qu'il voulait.
« Tu es d'accord pour rejoindre notre école et découvrir plusieurs élèves comme toi ? ». Je sursautais. Comment cet homme avait pu me parler sans ouvrir la bouche. Puis je compris. Il était comme moi, un mutant. Et cette fois, je l'écoutais plus attentivement. J'allais devoir quitter l'Angleterre pour les États-Unis. J'allais abandonner ma vie ici pour apprendre à maîtriser mes pouvoirs. Et la seule réponse qui sortie de ma bouche fût :
« Nous partons quand ? »Quand je partis avec le professeur Xavier pour New York, je n'avais que treize ans. Mes parents avaient peur de me laisser partir aussi loin, mais ils étaient rassurer de savoir que j'allais apprendre à maîtriser mes pouvoirs. Pour mon père, il fallait régler le
« problème mutant », comme il disait. Même si ma mère n'était pas du tout d'accord avec ce terme. C'était mieux ainsi, pour eux comme pour moi.
New York. Cette ville était comme un rêve. Mes amis n'en revenaient pas quand je leur ai dit que je partais vivre aux États-Unis sans mes parents. Et, contre toute attente, j'étais contente d'être partir. J'allais enfin rencontrer des gens comme moi, j'allais enfin faire partis d'une communauté qui pourrait me comprendre. Et rien que pour ça, je me sentais bien. Et l'on était encore que dans un simple taxis. Je ne parlais au professeur Xavier, j'étais bien trop occupée à penser et à imaginer ma futur vie avec de nouveaux amis. Au moins, eux, ils allaient me comprendre.
L'intégration dans cette nouvelle école se fit assez rapidement. Je m'entendais très bien avec pratiquement tout le monde. Nous étions une communauté, un groupe, qui se comprenait. On savait ce que pensait les autres et surtout, nous n'étions plus seuls. Nous étions une grande et unique famille. Les X-Men.
Chapter 3 – D'autres mutants ?
La cohabitation à l'Institut Xavier, se passait plutôt bien. Et je m'en sortais pas mal en cours. La plupart des autres étaient des surdoués, un peu comme je l'étais dans mon ancienne école. Rien n'avait changé. Je m'étais fait des amis, on traînait souvent ensemble, et je parlais au téléphone à mes parents pour leur dire comment se passait ma nouvelle vie et que j'avais toujours de bonnes notes. D'une certaine manière, je faisais toujours leur fierté.
Puis les complications arrivèrent avec la Confrérie des Mauvais Mutants. Je trouvais, par ailleurs, que le nom était complètement puéril. Mais c'était ainsi. Nous les avons souvent affrontés, et à chaque batailles, nous sortions vainqueurs. J'étais fatiguée de ces combats, de cette petite guerre entre les deux parties. Puis, je commençais à me poser des questions. Et si Magnéto avait raison sur toute la ligne ? Et si les humains ne changeaient pas et nous anéantissaient jusqu'au dernier ? J'avais peur de la vérité, mais pourtant, une partie de moi espérait qu'il se trompait. Les humains ne sont pas tous cruels et sans pitiés. Ils en existent avec un cœur. Du moins, je l'espère.
Puis un jour, alors que je me baladais seule dans New York. J'entendis les cris d'une femme. Son enfant était resté bloqué dans l'immeuble en flamme. Prenant mon courage à deux mains, et priant pour que je trouve de l'eau pas loin afin d'utiliser mon pouvoir si c'était nécessaire j'entrais en courant dans l'immeuble. Alors que j'entendais les pleures de l'enfant, j'entendis aussi une autre voix. En entrant dans la pièce, je découvris un homme masqué et vêtu d'un costume moulant, pas terrible, entrain de parler à l'enfant. Alors qu'il le portait pour le sortir de là, il se tourna vers moi.
« Qu'est ce que tu fais là toi ? C'est mon petit garçon que je dois sauver. ». Je le regardais en haussant les sourcils, et lui dis qu'il faudrait peut-être sortir cet enfant avant qu'il ne meurt asphyxier.
C'est comme ça que je rencontrais Peter Parker, plus connu sous le nom de Spider-Man. Après l'incendie, on c'était parlé, car ce petit plaisantin se demandait pourquoi j'étais entrée dans l'immeuble. Et pour la toute première fois je craquais. Lui expliquant la mutation, lui expliquant que mes parents me manquaient et surtout, que j'avais peur de la réaction de l'humanité si elle trouvait les mutants. Dans la même journée, j'en appris plus sur Peter. Comment et pourquoi il était devenu Spider-Man. Mais surtout, comment il avait perdu Gwen Stacy, la fille qu'il aimait.
Nous restions très proche avec Peter pendant plusieurs années. Plaisantant de tout et de rien, criant à plein poumon quand l'envie nous en prenait. Et je crois même que nous avons essayé de sortir ensemble. Seulement, après s'être embrassé, nous sommes partis dans un fou rire incontrôlable. En réalité, c'était comme si un frère et une sœur s'embrassait et c'était plutôt glauque. Puis, il sortit avec Mary-Jane Watson, une fille qui était aussi dans son lycée. Et depuis ce jour là, je fus moins proche de Peter même si nous restions les meilleurs amis. D'ailleurs j'assistais même à son mariage.
Chapter 4 – House Of M
Et si on se réécrivait l'histoire ? Pour résumer un peu, tout ce qui est arrivée au premier chapitre de ma vie est toujours réelle. Mais voilà ce qu'il c'est passé ensuite.
Quelques années plus tard, je décidais de partir seule aux États-Unis, et plus précisément à New York. Mais ce n'était pas dans le but d'un simple voyage, bien au contraire. Je voulais participer à la guerre contre les Sentinelles. Je voulais que l'espèce mutante survive et je rejoignis Magnéto à Central Park. La bataille vu rude et éprouvante, mais les mutants en sortir vainqueur.
C'est pendant cette guerre que j'ai rencontré Peter, mon meilleur ami. Et, au final, nous n'étions pas d'accord sur certaines choses. Alors que Magnéto régnait sur la Terre entière et que le monde devenait prospère pour les mutants, je sentais que l'Homo Sapiens commençait à disparaître et qu'il devenait de moins en moins utile de satisfaire leur besoins. En effet, on les laissait pratiquement à l'abandon et Peter refusait de le voir puisqu'il était marié à Gwen Stacy, une fille complètement normale.
Je rejoignis alors la Résistance qui s'opposait au règne de Magnéto. Je voulais me battre pour l'égalité entre les Mutants et les Sapiens. C'était une noble cause et personne, pas même Peter, pouvait m'enlever cette idée de la tête.
Mais ne faut-il pas se méfier des apparences ? Ce monde qui a l'air si réel ne serait-il pas qu'une illusion ?